Rencontre avec Damien Albaret, vainqueur de l’édition 2016

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« Cette année, on nous a soigné, c’est-à-dire qu’il y a un parcours difficile et vraiment très, très exigeant ! »Damien Albaret

Salut Damien, tu as gagné la course l’an dernier, partir avec le numéro 1 sur tes terres, toi le « Lion Canourguais » comme on te surnomme ici, qu’est-ce que ça représente ?

Comme je dis à chaque fois, à toutes les arrivées, lorsque tu habites à la Canourgue et que tu fais du vélo et qu’on te voit faire du vélo, tu te dois de participer aux épreuves qu’il y a dans ton département et qui plus est chez toi. Après moi j’ai toujours fait la lozérienne hormis quelques années, parce que j’avais d’autres obligations surtout par rapport à des courses. Mais j’ai toujours attaché une grande importance à cette épreuve, du moment où elle arrivait à Chirac et encore plus quand elle arrivait à la Canourgue. Et pour moi, c’est une très belle épreuve, dans le sens où encore une fois, comme j’ai toujours pu le dire, autant on va aller sur l’Aubrac que dans les Gorges du Tarn et c’est ce qui est fabuleux ! C’est l’atout du village de la Canourgue, c’est d’être au carrefour de ces deux sites exceptionnels et totalement différent l’un de l’autre, qui font d’excellents terrains de jeu pour la pratique du sport cycliste qui plus est en sécurité, dans la mesure où ce sont des routes qui ne sont pas trop empruntées. Maintenant concernant la course de samedi, j’ai quelques doutes, j’ai cru comprendre que la descente de la Malène était neutralisée et heureusement, mais j’ai bien peur que la remontée sur Ste Enimie soit compliquée parce que sur ces weekends-là il y a quand même pas mal de monde dans les Gorges. Après je me fais pas de soucis au niveau de la sécurité, je sais que Ludo et la LVO feront ce qu’il faut !

Damien Albaret – Vainqueur de la Lozérienne Cyclo 2016

Cette année le parcours change, pas sur la première boucle mais sur la seconde, qu’en penses-tu ?

Cette année, on nous a soigné, c’est-à-dire qu’il y a un parcours difficile et vraiment très, très exigeant ! Je crois qu’il y a dix kilomètres de plus que l’an dernier et pas des moindres et puis si la montée de Ste Enimie est moins difficile que la montée des Vignes, parce qu’il y a moins de pente, qui était un véritable juge de paix, le retour va être compliqué, il va y en avoir de partout ! Celui qui va faire voiture balais, il ne faut pas qu’il compte manger avec sa femme et ses enfants le soir à 19 h, il va y en avoir de partout… le parcours est vraiment super dur, vraiment, très très difficile…

C’est un parcours qui est très dur, c’est-à-dire que le Sabot c’est une côte qui est très difficile, pour aller à la baraque de Tremolet c’est tout sauf plat, on est en prise en permanence, on va tirer des braquets sur la fraicheur qui vont être de gros braquets donc ça, ça pénalise sur la longueur, c’est très usant comme profil ! Ensuite, la descente sur la Malène, très technique, il va y avoir pas mal d’engagement. On remonte sur Ste Enimie, après la montée de Cabrunas avec le pied dans Ste Enimie relativement raide, mais c’est pas le plus difficile, c’est une montée sur laquelle on va emmener pas mal de braquet  et derrière on va s’engager sur cette partie du Pavillon, des Allabatchs jusqu’au Mas Requiran, qui va être super difficile… Je pense que c’est une course qui va dépasser les 4 h de courses pour les premiers, ça c’est clair et net !

Tu l’as préparé cette course ?            

Pas avec autant d’assiduité que les années précédentes mais j’ai fais trois cyclos et deux courses en FFC donc je serais opérationnel. Il y a surtout la motivation et le parcours que je connais qui vont jouer, mais bon j’ai cru comprendre que cette année il y avait un joli plateau, du niveau, avec des coureurs comme David Polveroni, William Turnes, Jean-Luc Chavanon, Stéphane Cognet qui sont des coureurs que je connais bien pour les avoir côtoyé sur quelques cyclos. Je sais que ça va être difficile à manœuvrer mais c’est un parcours en définitive qui me convient plus que le parcours précédent, je suis pas trop grimpeur, une bosse comme Ste Enimie me convient mieux que les Vignes.

Qu’est-ce qu’on pourrait te souhaiter pour ta saison ?

Pas grand-chose, si ce n’est que bien figurer sur la Lozérienne ça fait toujours plaisir !
Il y a quelque chose qui me tient vraiment à cœur, c’est le championnat régional qui se déroulera à la Tieule le 5 juin, organisé par le Vélo Club Mende Lozère et il est clair que j’ai toujours une âme de compétiteur et j’aimerais bien figurer sur cette épreuve qui se déroule à la maison !
La lozérienne je l’ai déjà gagné quatre fois, j’aimerais bien la gagné une cinquième surtout sur ce nouveau parcours. Après j’ai des coéquipiers qui viennent de mon club de Montagnac, il y aura Vincent Cantoni et Florian Dagorne, je pense qu’autant l’un que l’autre pourront très bien figurer et ils pourront m’être d’une aide précieuse si je sens que les jambes répondent et que je peux jouer la gagne. Je sais qu’ils se mettront à mon service parce que je suis chez moi, comme l’an dernier les jumeaux Vincent et Mathieu Coufignal m’avaient appuyé pour ma précédente victoire. Mais j’ai su la gagner seul et j’ai su la gagner en équipe, après si les jambes sont là sur un parcours aussi difficile, ça doit se faire !

Merci beaucoup Damien et à samedi pour peut-être une cinquième victoire!